COURS DE CHINOIS POUR DES BESOINS PROFESSIONNELS OU GENERALISTES
ALTAE LANGUES organise des cours de chinois individuels ou collectifs dans les 14 grandes villes de la Nouvelle-Aquitaine (Agen, Angoulême, Bayonne, Biarritz, Bordeaux, Brive-la-Gaillarde, Guéret, la Rochelle, Limoges, Mont-de-Marsan, Niort, Pau, Périgueux et Poitiers) ainsi que partout en France dans vos espaces, ou par internet, ou au téléphone. ALTAE LANGUES étant labellisé qualiopi, divers fonds publics (CPF, France Travail, Aides régionales, etc.) sont accessibles pour financer votre cours de chinois.
LE POINT DE VUE DE NOS FORMATEURS DE CHINOIS
« Le principal problème des personnes qui se lancent dans le chinois, c’est l’étonnante accumulation d’idées fausses répandues en Europe sur cette langue. Et notamment la croyance que c’est une langue très difficile. C’est la source de beaucoup de temps perdu.«
Par exemple, on entend souvent « Les tons rendent cette langue impossible à apprendre » alors que toutes les langues ont des tons. Quand vous dites en français « Tu te rends compte de ce que tu as fait ? » ou « C’est un cadeau pour toi, mon amour. » ou « Tu m’as fait peur ! », vous donnez à votre prononciation des tons assez proches de ceux du chinois. Simplement, en chinois, on place le ton sur chaque mot, non sur la phrase entière. Par ailleurs, mémoriser les tons des mots chinois ne nécessite pas d’effort de mémoire particulier : on s’y habitue tout de suite. C’est même amusant !
Il faut savoir que les chinois adorent entendre parler leur langue par des étrangers. On fera toujours un effort pour vous comprendre et on s’extasiera sur votre maîtrise du chinois. Par conséquent : libérez-vous de toute timidité et lancez-vous dans l’apprentissage ! La récompense viendra vite et vous ne regretterez pas vos efforts. »
NOS CONSEILS POUR APPRENDRE LE CHINOIS
Il est essentielle de prendre tout de suite de bonnes habitudes.
Premièrement débarrassez-vous de la croyance que le chinois n’a pas de grammaire. Toutes les langues ont une grammaire (selon certains linguistes, c’est même la clef du langage humain). Et justement, il vous faudra faire un vrai effort intellectuel d’oubli de votre propre grammaire pour utiliser correctement la grammaire chinoise. Par exemple la phrase « Je te téléphone demain » se dit littéralement « Demain Téléphone ». En effet, le chinois radicalise la grammaire et c’est assez déroutant pour un locuteur indo-européen : il faut accepter de penser autrement.
Il est également indispensable de faire dès le début un effort de mémorisation des caractères han (également appelés sinogrammes). En effet, la grande caractéristique des langues sinitiques (dont font partie les 7 grandes langues chinoises actuelles, notamment le pékinois qui est la langue désignée actuellement comme « le chinois ») est que leurs mots sont originellement monosyllabiques. C’est tout le contraire des langues indo-européennes, qui multiplient les syllabes pour inventer des mots, par exemple « définitivement » avec un radical « fin » et des affixes « dé » (qui donne l’idée de rupture), « if/ive » qui donne la catégorie adjectif et « ment » (qui donne la catégorie adverbe). Comme les mots chinois s’en tiennent au monosyllabisme, on se retrouve avec un beaucoup plus petit nombre de sons disponibles, et donc une homophonie très importante (par exemple plusieurs dizaines de mots utilisent le même son « yi »).
Pour mémoriser tous ces différents mots, noter le son « yi » en transcription latine ne sera pas suffisant, il faudra que votre mémoire visuelle s’appuie sur la différence entre les caractères han (car pour chacun des ces dizaines de mots prononcés « yi« , il y a un caractère han particulier). En vérité, c’est tout simplement ce que fait le français quand il est face à des homophones : il varie l’orthographe, par exemple avec les homophones « cent », « sans », « je sens », « le sang », etc.
Beaucoup d’Européens croient encore que les caractères han ne donnent que le sens et pas le son. Mais 90% des caractères han indiquent aussi le son : un des composants principaux de chaque caractère est tout simplement un autre caractère très connu, dont tout le monde connaît l’écriture et la prononciation. Par exemple le caractère très connu du cheval, qui se prononce « ma », se retrouve dans beaucoup de caractères se prononçant également « ma ». Ceci vous permet de deviner très souvent la prononciation du caractère. Une méthode intelligente et naturelle.
Une dernière chose à savoir avant de commencer le chinois : une des ressources qu’utilise la langue chinoise pour faire face à cette énorme homophonie due au monosyllabisme des mots, c’est de former des doublons de mots au sens proche. Reprenons l’exemple ci-dessus : imaginez que, en entendant le son « san » en français, vous ne sachiez pas si la personne parle de « sang », de « cent » ou de « sans ». Afin que vous compreniez, la personne prononcera une association de deux mots (par exemple « sang-liquide », « cent-numéro » ou « sans-moins ») pour que vous compreniez de quel « san » il s’agit… Eh ! Bien, c’est cela que fait massivement la langue chinoise parlée. En effet, quand on parle on ne peut pas s’appuyer sur le caractère écrit pour discerner le mot et c’est pourquoi on utilise massivement ces doublons de mots. Dans presque tous les cas, il vous faudra mémoriser ces doublons, vous aussi, pour vous faire comprendre à l’oral.
COURS DE CHINOIS INDIVIDUELS OU COLLECTIFS
- en VISIOCONFERENCE
- au TELEPHONE
- à AGEN et Lot-et-Garonne
- à ANGOULEME et Charente
- à BAYONNE, BIARRITZ, PAU et Pyrénées-Atlantiques
- à BORDEAUX
- à BRIVE-LA-GAILLARDE et Corrèze
- à GUERET et Creuse
- à LA ROCHELLE et Charente-Maritime
- à LIMOGES et Haute-Vienne
- à MONT-DE-MARSAN et Landes
- à NIORT et Deux-Sèvres
- à PERIGUEUX et Dordogne
- à POITIERS et Vienne